Dieu est unique entrez en paix

Dieu Allah Seigneur Maitre du jour de la rétributuon Converti à l'islam, des signes,La vérité est dans le coran demande à Dieu de te guidée.

vendredi, décembre 29, 2006

JOSSOT Henri converti à l'islam(alias Abdul Karim JOSSOT).




Gustave Henri Jossot (1866-1951) , mort en 1951. Artiste peintre et écrivain, il était lui aussi un précurseur assez audacieux. L'islam de Jossot est présenté par Augustin Berque comme «une réaction de l'âme contre la civilisation mécaniste». Il disait aussi que cet islam soufi était le fait d'Européens désireux d'une régénérescence métaphysique. Ces êtres-là ne trouvaient plus dans un certain sentimentalisme catholique, je le dis en présence de frères chrétiens, une nourriture vraiment spirituelle. Il faut aussi ajouter que le christianisme, qui se présente comme un message d'amour et de charité, s'accommodait bien du colonialisme.

Le 16 avril 1866, naissance de Gustave Henri JOSSOT, à Dijon. Caricaturiste de talent. Né d'une famille bourgeoise, il s'éloigne de son milieu pour se consacrer à la peinture et au dessin. Toute sa révolte passe par le trait de ses caricatures qui prennent pour cibles les institutions de la société : famille, armée, justice, églises, écoles, etc. Jossot, profondément libertaire, refuse pourtant l'étiquette d'anarchiste. Ses premiers dessins sont publiés vers 1891 dans Le rire, puis dans L'assiette au beurre, Le diable (anticlérical), Les temps nouveaux, etc. «La besogne du caricaturiste ne consiste pas à faire tressauter sous le rire les bedaines des brutes, mais à semer dans les cerveaux qui pensent les idées libératrices» (in Le foetus récalcitrant).À partir de 1907, il abandonne ce mode d'expression et, après une longue dépression, il se retire en Tunisie, en 1911, se convertissant même à l'islam en 1913, après une crise mystique qui ne dura pas. Toujours aussi individualiste et révolté, il défend, dans les journaux, les mariages inter-communautés, une plus grande liberté pour les musulmanes, etc. Il ne peint plus que des paysages et tableaux sur la vie quotidienne tunisienne. Il meurt le 7 avril 1951, à Sidi Bou Saïd. Ayant renoncé à toute religion, il fut enterré civilement.